Rencontres avec nos publics
Sur le vif : témoignages de spectateurs
3 soirées exceptionnelles !
Africa Solo
Un bonheur. Dont de revoir Joël JERNIDIER. Très beau texte, images du Sénégal qui m’ont parlé ayant souvent et longtemps voyagé en Afrique. J’ai pu échanger avec E. PEPIN. Son texte ne peut être relu, imprimé chez JAZOR qui a fermé. Il faudrait trouver un nouvel éditeur, c’est un monument de la littérature guadeloupéenne ! Le Département devrait y penser avec la DRAC.
L’Avare
C’est la 6me fois que je voyais cette pièce, dont au moins 3 fois à la Comédie Française (Michel ETCHEVERRY, Denis PODALYDES), hors, bien sûr l’Avare de Funès ! Cette fois, c’était unique et revisité. J’ai déjà vu du théâtre de rue, mais là, une troupe de rue dans un théâtre : bravo ! Ils ont su nous faire vivre ce type de théâtre tel la Commedia dell’arte sans masque qui avait inspiré MOLIERE !
Parfois, cela était déconcertant, mais tellement bien joué ! Bravo, bravo. Une sacrée soirée et mémorable.
Incandescences
Ahmed MADANI récidive ! J’avais aimé FLAMME où chacune nous parlait de leur parcours de vie. Avec Incandescence (je vois sans bien comprendre à 100% le choix de ce titre), la partie où chacun raconte les contextes de leur naissance, est une photo sociologique de notre jeunesse et donc de notre société récente. Leur premier amour ! Là, je décroche, ce n’est pas ma génération, je reste romantique, et là, rien de romantique. Je suis triste pour eux.
Est-ce que cette pièce a été montrée dans des lycées de Guadeloupe ? Réactions des jeunes ?
À quand la 3me pièce d’Ahmed ???
Félicitations pour ces choix. J’attends avec impatience M comme Médée !
Didier
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Je tenais à dire que ce fut un plaisir le spectacle de samedi dernier « L’AVARE »
Incandescences (superbe titre ! ).
Incandescences
profonde, qui pousse à la réflexion, bouscule, tellement vraie et aussi l’on rit -d’un rire salvateur- comédiens magnifiques époustouflant … incandescent quoi !
Madely
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Incandescences
Évoque l’Amour(/sexualité) dans tous ses sens et ses non-sens puisqu’on aborde le mariage forcé, la polygamie mais aussi le viol…donc c’est l’amour dans les yeux de ceux qui le découvrent et qui sont ados/jeunes adultes du bled. Donc c’est l’amour qu’ils ont exploré eux-mêmes ou à travers leurs parents et le poids de leur histoire ou de la religion…éclats de vie au rythme de la musique, de la danse….très réussi!!!
J’ai trouvé qu’il y avait beaucoup de jeunes (promo post représentation de la veille?) et du coup de « trop » jeunes vu la crudité du propos. Pièce résolument moderne encore une fois.
Frédérique
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« Gounouj »Compagnie Léo Lerus
Topissime ! Danse placée – Danseurs virtuoses – Énergie – Échanges – Sensation -Sentiment – Focus – Métamorphose – Sauts – Pas de deux – Solos – Ancrage au sol – Pas chassés – Scénographie de la lumière (couleurs au sol) – Ambiance – Technicité au cordeau -! Animalité du corps -Présence – Expression
Ils ont su nous emporter dans leur univers aquatique (glissements, chuintements) ; le serein ; le grain
les chants nocturnes ; la joie. J’ai aimé l’histoire racontée ; le temps exprimé ; l’atmosphère donnée, imagée ; le positionnement scénique ; l’occupation de l’espace ; la précision du geste ; l’impression donnée d’une troupe de danseurs bien plus nombreux … Beaucoup, tout y est .
Bravo ! Bravo Gounouj ! Pépite de danse contemporaine
Madely
